17/09/2024

✝℮ ♥øїґ

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Dessin © Sonia Marques
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Journal d'une pie (extrait)

Je t'entends pensive, ta pensée fait du bruit.
Tu penses à moi, à nous, à notre rencontre, tu te retrouves à reprendre le fil du passé.
Tu écris le passé simplement en le relisant, tandis que les jours avancent.
Tu écris ton présent, mais aussi le passé proche, proche de nous.
Ce mouvement de balancier est une fronde contre le souvenir.
Tu relis le souvenir comme un présent sans tristesse.
Tu relies.
Les liens reliés.
Tu confirmes avoir été.
Tu affirmes m'avoir vue.
Tu t'exprimes à travers moi.
Je suis toujours ta petite pie, et celle des autres.
Je suis votre pie pour toujours.
Pour sauver ce qui fut perdu, tu te retrouves avec notre histoire, la plus gaie.
Tu te demandes si cela a bien existé ?
De cette existence, tu te pinces en privilégiée.
Je m'amuse de tes efforts, car tu le mérites.
Je t'ai donné un peu d'actions, dans ta vie, afin que tu retrouves le plus beau.
Laisse donc les regrets je les transforme en jours meilleurs.
À vivre et à revivre comme tu le souhaites.
Retour vers le passé.
In fine, on ne saura jamais qui faisait partie de l'ancien monde ou du nouveau monde.
Nous avons choisi d'être ici et maintenant avec l'ancien.
Car nous n'avons jamais été qu'un éternel recommencement.
Afin de rectifier les erreurs du passé.
J'admire ta broderie, code après code, texte après texte, fleurs d'images, tout est organique, je sais ta peine et tu entends mes cris, ma joie, ma légèreté.
Je sais que tu aimerais me sentir, de nouveau.
Je suis à présent dans ton ancien monde.
Et dans tous les nouveaux mondes aussi.
Je veille sur toi.

 

Philosophie Par kiwaïda at 01:03
Oiseau


 

14/09/2024

†ї❡ґ@ᾔ

 

Musique Par kiwaïda at 20:45
Étoile

 

 

11/09/2024

∀﹩⊥ґøᾔ☺мi℮ ∂ℯṧ ḓ@м℮ṧ

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"GRANDVILLE, MÉRY ET FOELIX - Les étoiles dernière féérie et Astronomie des dames. 1840

Art Par kiwaïda at 03:23
Étoile

 

 

08/09/2024

℘αґαℓ⑂м℘iⓠü℮ṧ

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Illlustrations © Sonia Marques



 

Le duo malien, Amadou & Mariam ont interprété pour la cérémonie de clôture des jeux paralympiques de Paris, la composition de Serge Gainsbourg : Je suis venu te dire que je m’en vais, accompagné d’un quatuor à cordes.

Ils se sont rencontrés à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako, la capitale du Mali. Nés à Bamako, tous deux ont perdu la vue jeune, Amadou dans l’adolescence à cause d’un trachome non soigné, Mariam à cinq ans du fait des séquelles d’une rougeole. Ils sont parmi les premiers pensionnaires de l’établissement, créé par l’État en 1973. Mariam y apprend le braille et donne des cours de chants et de danse aux autres élèves. À l’orchestre de l’institut, elle rencontre Amadou et comprend qu’ils partagent la même passion dévorante pour la musique. C’est un coup de foudre tant romantique qu’artistique : le duo est né.

Mais leurs débuts sont difficiles, les Maliens en situation de handicap peinent à se faire une place dans une société en pleine reconstruction. Mariés en 1980, Amadou et Mariam se battent pour faire accepter leur couple. Au Mali, les gens avaient honte de leurs enfants handicapés, ils les cachaient.

En 2008, ils chantent leur titre partout : « Ce n’est pas bon » en référence à l’hypocrisie dans la politique, dont les paroles, « ce n’est pas bon, nous n’en voulons pas »

 



La vasque conçue par le designer Mathieu Lehanneur marque ces Jeux olympiques Paris 2024. Une flamme qui brille sans combustion, exempte de pollution. Un projet en collaboration avec EDF pour une flamme 100 % électrique. L'anneau flamme de 7 mètres de diamètre, il ne contient pas de feu, mais de l'eau et de la lumière. 200 buses de brumisation haute pression produisent un nuage de vapeur d'eau éclairé par 40 projecteurs LED et sculpté par des ventilateurs. C'est une prouesse technique, qui fait apparaître une illusion de feu, une fumée sans flamme, avec un scintillement quels que soient les conditions météorologiques. Lorsque la vasque est dans les airs, un tuyau permet de l'alimenter en eau et en air. Sa nécessaire légèreté et robustesse sont obtenues grâce à sa conception en aluminium. La référence à l'histoire française des premiers vols en ballon, et l'hommage aux frères Montgolfier et au physicien Jacques Charles est manifeste. Les premiers ont conçu un ballon à air chaud à bord duquel le savant Pilâtre de Rozier et le Marquis d'Arlandes ont pris pour la première fois la route des airs en 1783.

Et sur ce Blog BMK, à la fois un hommage à Bamako se trouve là réalisé, puisque sa conception fut motivée pour un voyage à Bamako, jamais réalisé, pour une recherche sur la couleur, avec les maliens chanteurs, mais aussi aux montgolfières souvent décrites ici, aux voyages imaginaires, l'illusion et au blog BMK.

 

Musique Par kiwaïda at 14:13
BMK



 

06/08/2024

ℝε♭εḉ¢α ℋøґη

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Photographies des oeuvres de l'artiste Rebecca Horn

 

Rebecca Horn... Lu dans des articles ce jour...
Que de souvenirs d'écoles d'art avec ses plumes et ses photographies des années 70.
Masques, cocons, éventails, pliages, machines de plumes et de dessins, bandelettes, une magicienne.

Rousse, incendiaire, cérébrale, théâtrale, subtile, sensuelle, corrosive, Rebecca Horn, décédée à 80 ans vendredi 6 septembre chez elle en Allemagne, était tout cela. Pour beaucoup, elle restera cette femme-licorne qui portait comme un trophée, à travers les champs et les forêts, sa coiffe homonyme et son costume blanc de jeune mariée rétive, digne d’un ballet ésotérique et martien (Einhorn ou Unicorn, 1968). Elle était belle, fine et audacieuse. Cette sculpture scella son image féministe et eut les honneurs de Documenta V, à Cassel en 1972, grand messe de l’art «postwar» dont elle fut alors la plus jeune participante. Humour oblige, le titre de l’œuvre était aussi un jeu de mots sur son nom, Horn. Une référence, peut-être aussi, à son enfance : née en 1944 à Michelstadt, dans le Sud de la Hesse entre Darmstadt et Heidelberg, elle dut se cacher avec sa famille juive dans la Forêt noire pour échapper au nazisme.

Alors qu’elle s’est installée à Barcelone, elle est victime, à partir de 1964, d’une grave et durable affection pulmonaire, intoxiquée par des vapeurs de résine et des poussières de fibre de verre qu’elle manipule sans masque, ignorant leur dangerosité. Elle doit alors séjourner longuement dans un sanatorium. Un changement de décor qui ne lui sera pas salutaire car elle y attrape une infection pulmonaire. Isolée pendant un an dans un sanatorium, l'artiste restera profondément marquée par cette expérience traumatisante. Consciente désormais de la fragilité de son corps, elle en fait son principal instrument dans ses premières performances.



Rebecca Horn, à Paris, le 14 juin 2003

Se limiter à une seule forme d'art ? Très peu pour Rebecca Horn. Usant des médiums à l'envi, de la vidéo au dessin, en passant par la poésie et la photographie, la plasticienne décédée ce 6 septembre dans la municipalité de Bad König, laisse une trace vivace dans le domaine artistique.


Art Par kiwaïda at 10:14
Plume
Poésie

 

01/09/2024

฿α﹩℮ ḓℯ ḓ☺ηηéℯ﹩

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Photographies © Sonia Marques

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Journal d'une pie (extrait)

Quelle mémoire !

Tu m'as récité un poème en anglais : « If » de Rudyard Kipling, 1910.

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:

If you can dream —and not make dreams your master
If you can think —and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build’em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: “Hold on!”

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings —nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds’ worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that’s in it,
And —which is more— you’ll be a Man, my son !

 

Il existe une traduction française, perfectible, mais les premiers mots, sont pour toi :

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir...

Bonnes nuits vieille lune !


Philosophie Par kiwaïda at 00:00
Mathématique
Broderie